Fédératoion Générale des banques : Contre l’article 31
Ahmed Jaziri, secrétaire général de la Fédération générale des banques, des institutions financières et des compagnies d’assurance, affiliée à l’Union générale tunisienne du travail, a déclaré récemment, lors d’une intervention radiophonique, que « la fédération ne rejette pas l’idée de créer un organisme chargé de la réglementation de l’impôt sur le revenu et qu’elle soutient l’idée de réduire les taxes pour les catégories défavorisées. Cependant, le secteur bancaire s’oppose à toute réduction des salaires, qui devraient être augmentés et non le contraire, surtout dans un contexte d’inflation et de hausse des prix ». Dans un communiqué, la Fédération a exprimé son refus du contenu de l’article 31 du projet de loi de finances pour 2025, qui prévoit une augmentation des impôts pour une certaine catégorie, entraînant ainsi une réduction des salaires de certains employés, y compris ceux du secteur bancaire.Jaziri, a par ailleurs, ajouté que « l’idée répandue concernant la situation financière des employés de banque est erronée en raison de leur diabolisation. En réalité, ils représentent aujourd’hui la classe moyenne au niveau de vie minimal. Leur revenu annuel, classé dans le projet de loi de finances et atteignant 40.000 dinars et plus, ne garantit pas la richesse, comme on le prétend, mais représente plutôt le niveau de la classe moyenne, qui risquerait de basculer dans la pauvreté si cet article était appliqué et maintenu. Il a souligné que seules quelques banques réalisent de gros bénéfices, tandis que la majorité ne font que maintenir leur existence.Le secrétaire général de la Fédération des banques a également rappelé que les employés de banque ont toujours soutenu le développement et la construction, fournissant un soutien financier au pays dans plusieurs situations, notamment durant la période de la pandémie de Covid-19 et dans de nombreuses autres contributions. Il a affirmé que la fédération mènera toutes les actions militantes nécessaires, garanties par la Constitution, pour protéger ses membres. Il a également exprimé sa réserve quant au fait que le gouvernement n’a pas négocié avec l’Union générale tunisienne du travail à ce sujet.
Mission d’acheteurs Nigérians en Tunisie : Une promotion pour le «Made in Tunisia»
Avec l’appui de l’ambassade de Tunisie à Abuja, le Centre de promotion des exportations (Cepex) organise une mission d’acheteurs du Nigeria en Tunisie. Ainsi, une vingtaine d’entreprises nigérianes se déplaceront à Tunis pour la participation à des rencontres B2B avec les exportateurs tunisiens demain lundi 11 novembre à la Maison de l’exportateur. L’objectif de cette action est de booster les exportations tunisiennes sur le Nigeria et d’introduire de nouveaux produits tunisiens sur ce marché. Cette mission concernera plusieurs secteurs, tels que les industries agroalimentaires, les équipements et fournitures pour l’agriculture, le bâtiment, les travaux publics et les matériaux de construction, le secteur cosmétique, les produits pharmaceutiques et paramédicaux, l’habillement pour hommes.
Banque internationale arabe de Tunisie : Augmentation de capital
La Banque internationale arabe de Tunisie vient de procéder à une augmentation du capital social. Ce dernier passe de 178,5 millions de dinars (MD) à 204 MD. Cette décision a été approuvée, à l’unanimité, par l’Assemblée générale extraordinaire de la banque, et ce, le 1er novembre 2024. Selon l’institution financière, cette augmentation de capital sera réalisée par l’incorporation de réserves ordinaires d’un montant de 25,5 MD, à travers l’émission de 5.100.000 actions nouvelles, de valeur nominale de cinq dinars chacune, à attribuer gratuitement aux anciens actionnaires à raison d’une action nouvelle gratuite pour sept actions anciennes. Les nouvelles actions seront offertes à partir du 1er janvier 2025.
Afreximbank — Réserves de change en Afrique : La Tunisie en 8e position
Selon l’Afreximbank (Banque de financement du commerce pour l’Afrique) et malgré l’instabilité politique et les conflits internes, la Libye occupe la première place, avec des réserves de change atteignant 80,7 milliards de dollars. C’est ce qu’a, récemment, publié la banque pour dévoiler son classement des pays africains selon la taille de leurs réserves de change pour l’année 2024.
La première place attribuée à la Libye s’explique notamment par son rôle en tant que l’un des plus grands exportateurs de pétrole du continent. «La Banque centrale de Libye a utilisé ces réserves de change pour stabiliser son économie, notamment lors des périodes de fluctuation des prix mondiaux du pétrole», assure la même source.
L’Algérie arrive en deuxième position avec un total de 70,3 milliards de dollars et l’Afrique du Sud se classe troisième, avec 57,6 milliards de dollars. Le Maroc et la Tunisie occupent respectivement la quatrième et la huitième places, avec des réserves de change de 34,8 milliards de dollars pour le Maroc et de 8,8 milliards de dollars pour la Tunisie. Les réserves de change au Maroc sont garanties par les secteurs agricole, minier et manufacturier. Le premier producteur de pétrole en Afrique, en l’occurrence le Nigeria, se place, quant à lui, en cinquième position avec 27,4 milliards de dollars de réserves de change, malgré tous les défis liés à l’inflation.
L’Egypte se place en sixième position avec 25,5 milliards de dollars de réserves de change et le Maurice arrive en dixième position, avec des réserves de change de 5,9 milliards de dollars.